Il ne fait aucun doute que toute personne visitant Paris pour des vacances va vouloir obtenir une grande photo devant l’Arc le plus célèbre du monde pour Instagram.
L’Arc de Triomphe Paris, le plus monumental de tous les arcs de triomphe, a été construit entre 1806 et 1836. Même s’il y a eu de nombreuses modifications par rapport aux plans originaux (reflétant les changements politiques et les luttes de pouvoir), l’Arc conserve l’essence du concept original qui était un symbole puissant et unifié pour la France.
L’Arc de Triomphe se dresse au centre de la place Charles de Gaulle, également connue sous le nom de « place de l’Étoile ». Il est situé à l’extrémité ouest des Champs-Élysées. Le style décoratif de l’ensemble de l’arc est entièrement de la tradition de la sculpture de la première moitié du XIXe siècle.
L’arc de triomphe est en l’honneur de ceux qui ont combattu pour la France (et en particulier, ceux qui ont combattu pendant les guerres napoléoniennes). A l’intérieur et au sommet de l’arc sont gravés tous les noms des généraux et des guerres menées. Il y a des inscriptions dans le sol sous la voûte de l’arc qui incluent la tombe du soldat inconnu de la Première Guerre mondiale où brûle la flamme commémorative et ont fait de l’Arc de Triomphe Paris un site patriotique vénéré.
Le monument est considéré comme le pivot de l’axe historique (L’Axe historique) – une séquence de monuments et de grandes voies de circulation sur un parcours qui s’étend de la cour du palais du Louvre aux faubourgs de Paris.
Groupes, frises, figures et beys-reliefs sont les œuvres signatures de James Pradier, Antoine Etex et Jean-Pierre Cortot. Mais il ne fait aucun doute que la sculpture la plus célèbre est l’œuvre de François Rude : La Marseillaise.
L’Arc de Triomphe mesure 49,5 m de haut, 45 m de large et 22 m de profondeur. La voûte mesure 29,19 m (95,8 ft) de haut et 14,62 m (48,0 ft) de large. Le plus petit caveau mesure 18,68 m (61,3 ft) de haut et 8,44 m (27,7 ft) de large.
La flamme commémorative de l’Arc de Triomphe Paris
Deux ans après l’exhumation du Soldat inconnu, le journaliste et poète Gabriel Boissy lance l’idée d’une flamme commémorative, qui reçoit immédiatement l’approbation enthousiaste du public. Avec le soutien actif d’André Maginot alors ministre de la Guerre), de Léon Bérard (ministre de l’Instruction publique) et de Paul Léon (directeur des Beaux-Arts), le projet avance rapidement.
Edgar Brandt, ferronnier d’art, est choisi pour exécuter le flambeau, conçu par l’architecte Henri Favier : un bouclier circulaire en bronze au centre duquel s’ouvre une bouche de canon d’où rayonne une frise de sabres. Le 11 novembre 1923, entouré d’une multitude d’anciens combattants, Maginot allume pour la première fois la flamme. Depuis ce moment, la flamme ne s’est jamais éteinte.
Un rituel quotidien rend hommage aux Grands Morts : chaque soir, à six heures trente, une flamme est ravivée par l’une des neuf cents associations d’anciens combattants regroupées sous l’association La Flamme sous l’Arc de Triomphe. Pendant l’Occupation, ce rite d’allumage quotidien s’accomplit imperturbablement. Le 26 août 1844 à trois heures de l’après-midi, avant de descendre triomphalement sur les Champs-Elysées dans Paris libéré, le général Charles de Gaulle vient déposer la Croix de Lorraine fleurie de blanc sur la Tombe du Soldat inconnu. Depuis lors, l’Arc de Triomphe est le cadre de toutes les grandes célébrations nationales : 11 novembre, 8 mai et, bien sûr, la fête nationale du 14 juillet.
Alors, lorsque vous serez de passage à Paris et que vous visiterez cet Arc, laissez-le vous faire remonter le temps.