Henry IV de France

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Henry IV

Précédé par

Henry III

Succédé par

Louis XIII

Précédé par par

Jeanne III

Succédé par

Louis II

Détails personnels

Naissance

13 décembre 1553
Pau, Royaume de Navarre (Basse-Navarre)

Décès

14 mai 1610 (à 56 ans)
Paris, France

Epoux(se)

Marguerite de France
Marie de Médicis

Religion

Catholicisme romain,
anciennement huguenot

Henry IV (13 décembre 1553 – 14 mai 1610), Henri-Quatre (prononciation française : ) était roi de Navarre (sous le nom de Henri III) de 1572 à 1610 et roi de France de 1589 à 1610. Il fut le premier monarque français de la Maison de Bourbon.

Baptisé catholique mais élevé dans la foi protestante par sa mère Jeanne d’Albret, reine de Navarre, il hérite du trône de Navarre en 1572 à la mort de sa mère. En tant que huguenot, Henri est impliqué dans les guerres de religion françaises, il échappe de justesse à un assassinat lors du massacre de la Saint-Barthélemy, et il dirige plus tard les forces protestantes contre l’armée royale.

En tant que « prince du sang » français en raison de sa descendance du roi Louis IX, il monte sur le trône de France à la mort de son cousin sans enfant Henri III en 1589. En acceptant le trône, il jugea prudent d’abjurer sa foi calviniste. Quoi qu’il en soit, son couronnement a été suivi d’une guerre de quatre ans contre la Ligue catholique pour établir sa légitimité. En tant que politicien pragmatique (dans le langage de l’époque, un politique), il fait preuve d’une tolérance religieuse inhabituelle pour l’époque. Il promulgue notamment l’édit de Nantes en 1598, qui garantit les libertés religieuses aux protestants, mettant ainsi fin aux guerres de religion. Il est assassiné par François Ravaillac, un catholique fanatique, et son fils Louis XIII lui succède.

Considéré comme un usurpateur par les catholiques et comme un traître par les protestants, Henri est difficilement accepté par la population et échappe à au moins 12 tentatives d’assassinat. Roi impopulaire pendant son règne, la popularité d’Henri s’est considérablement améliorée à titre posthume. On se souvient du « bon roi Henri » (le bon roi Henri) pour sa générosité et son grand souci du bien-être de ses sujets. Il a été célébré dans la chanson populaire Vive le roi Henri et dans la Henriade de Voltaire.

Vie précoce

Enfance et adolescence

Henri de Bourbon est né à Pau, capitale de la province française du Béarn. Ses parents sont la reine Jeanne III (Jeanne d’Albret) et le roi Antoine de Navarre. Bien que baptisé en tant que catholique romain, Henri est élevé en tant que protestant par sa mère, qui a déclaré le calvinisme religion de Navarre. Adolescent, Henri rejoint les forces huguenotes dans les guerres de religion françaises. Le 9 juin 1572, à la mort de Jeanne, il devient le roi Henri III de Navarre.

Henry III sur son lit de mort désignant Henri de Navarre comme son successeur en 1589.

Premier mariage et massacre de la Saint-Barthélemy

Avant la mort de Jeanne, il est prévu qu’Henri épouse Marguerite de Valois, fille d’Henri II et de Catherine de Médicis. Le mariage a lieu à Paris le 18 août 1572. sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame. Le 24 août, le massacre de la Saint-Barthélemy débute à Paris. Plusieurs milliers de protestants venus à Paris pour le mariage d’Henri sont tués, ainsi que des milliers d’autres dans tout le pays dans les jours qui suivent. Henri échappe de peu à la mort grâce à l’aide de sa femme et à sa promesse de se convertir au catholicisme. On le fait vivre à la cour de France, mais il s’échappe au début de l’année 1576. Le 5 février de la même année, il abjure formellement le catholicisme à Tours et rejoint les forces protestantes dans le conflit militaire.

Guerres de religion

Henry à la bataille d’Arques

Henry IV à la bataille d’Ivry, par Peter Paul Rubens

Henry IV, comme Hercule vainquant l’hydre lernéenne (i.c’est-à-dire la Ligue catholique), par Toussaint Dubreuil, vers 1600

Henry de Navarre devient l’héritier présomptif du trône de France en 1584 à la mort de François, duc d’Anjou, frère et héritier du catholique Henri III, qui avait succédé à Charles IX en 1574. Henri de Navarre étant le plus proche descendant agnatique du roi Louis IX, le roi Henri III n’a d’autre choix que de le reconnaître comme le successeur légitime. La loi salique interdisait aux sœurs du roi d’hériter, ainsi qu’à tous ceux qui pouvaient prétendre à une descendance par la lignée féminine. Henri de Navarre étant un huguenot, la question n’est pas considérée comme réglée dans de nombreuses régions du pays et la France est plongée dans une phase des guerres de religion connue sous le nom de guerre des Trois-Henri. Henri III et Henri de Navarre sont deux de ces Henri. Le troisième était Henri Ier, duc de Guise, qui poussait à la suppression complète des huguenots et bénéficiait d’un grand soutien parmi les loyalistes catholiques. Les désaccords politiques entre les parties déclenchent une série de campagnes et de contre-campagnes qui aboutissent à la bataille de Coutras. En décembre 1588, Henri III fait assassiner Henri Ier de Guise, ainsi que son frère, le cardinal Louis de Guise. Cela augmente encore la tension et Henri III est assassiné peu après par un moine fanatique.

A la mort d’Henri III le 2 août 1589, Henri de Navarre devient nominalement roi de France. Cependant, la Ligue catholique, renforcée par des soutiens extérieurs au pays – notamment espagnols – était suffisamment forte pour le contraindre au sud. Il doit alors se lancer à la conquête de son royaume par la voie militaire, aidé par l’argent et les troupes envoyées par Elizabeth I d’Angleterre. L’oncle catholique d’Henri, Charles, le cardinal de Bourbon, est proclamé roi par la Ligue, mais le cardinal est prisonnier d’Henri. Henri est victorieux à la bataille d’Arques et à la bataille d’Ivry, mais ne parvient pas à prendre Paris après le siège de Paris en 1590.

Lorsque le cardinal de Bourbon meurt en 1590, la Ligue ne parvient pas à se mettre d’accord sur un nouveau candidat. Alors que certains soutenaient divers candidats Guise, le candidat le plus fort était probablement l’Infante Isabella Clara Eugenia d’Espagne, la fille de Philippe II d’Espagne, dont la mère Elisabeth avait été la fille aînée d’Henri II de France. La proéminence de sa candidature nuit à la Ligue, qui devient suspecte d’être un agent de l’étranger espagnol. Néanmoins, Henri reste incapable de prendre le contrôle de Paris.

Entrée d’Henri IV à Paris, le 22 mars 1594, avec 1 500 cuirassiers

« Paris vaut bien une messe »

Le 25 juillet 1593, avec les encouragements du grand amour de sa vie, Gabrielle d’Estrées, Henri renonce définitivement au protestantisme, s’attirant ainsi le ressentiment des huguenots et de son ancienne alliée, la reine Elisabeth Ier d’Angleterre. On dit qu’il a déclaré que « Paris vaut bien une messe », bien qu’il y ait un doute sur le fait qu’il ait dit cela ou que cette déclaration lui ait été attribuée par ses contemporains. Son acceptation du catholicisme romain lui assure l’allégeance de la grande majorité de ses sujets, et il est couronné roi de France à la cathédrale de Chartres le 27 février 1594. En 1598, cependant, il publie l’édit de Nantes, qui accorde une tolérance circonscrite aux huguenots.

Styles royaux du
Roi Henri IV
Par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre

Type de référence

Sa Majesté Très Chrétienne

Type parlé

Votre Majesté la plus chrétienne

Alternative style

Sire

Second mariage

Le premier mariage d’Henry ne fut pas heureux, et le couple est resté sans enfant. Henri et Marguerite se séparent avant même que Henri ne succède au trône en août 1589, et Marguerite vit pendant de nombreuses années au château d’Usson en Auvergne. Après qu’Henri soit devenu roi de France, il était de la plus haute importance qu’il fournisse un héritier à la couronne afin d’éviter le problème d’une succession contestée. Henri privilégie l’idée d’obtenir l’annulation de son mariage avec Marguerite et de prendre Gabrielle d’Estrées comme épouse ; après tout, elle lui a déjà donné trois enfants. Les conseillers d’Henri s’opposent fermement à cette idée, mais la question est résolue de manière inattendue par la mort soudaine de Gabrielle aux premières heures du 10 avril 1599, après qu’elle ait donné naissance à un fils prématuré et mort-né. Son mariage avec Marguerite fut annulé en 1599, et il épousa ensuite Marie de Médicis en 1600.

Pour l’entrée royale de Marie dans l’Avignon papal le 19 novembre 1600, les savants jésuites décernèrent à Henri le titre d’Hercule Gaulois, justifiant cette flatterie extravagante par une généalogie qui faisait remonter l’origine de la maison de Navarre à un neveu du fils d’Hercule, Hispalus.

Réalisations de son règne

Itinéraire de François Pyrard de Laval, de 1601 à 1611

Durant son règne, Henri IV s’emploie par l’intermédiaire de son fidèle bras droit, le ministre Maximilien de Béthune, duc de Sully, à régulariser les finances de l’État, à promouvoir l’agriculture, à assécher les marais, à entreprendre des travaux publics et à encourager l’éducation, comme avec la création du Collège royal Henri-le-Grand à La Flèche (aujourd’hui le Prytanée militaire de la Flèche). Sully et lui protègent les forêts de toute nouvelle dévastation, construisent un nouveau système d’autoroutes bordées d’arbres, ainsi que de nouveaux ponts et canaux. Il fit construire un canal de 1200 mètres dans le parc du château de Fontainebleau (qui peut être pêché aujourd’hui) et ordonna la plantation de pins, d’ormes et d’arbres fruitiers.

Le roi restaura Paris comme une grande ville, avec le Pont Neuf, qui se dresse encore aujourd’hui, construit sur la Seine pour relier les rives droite et gauche de la ville. Henri IV fait également construire la place Royale (connue depuis 1800 sous le nom de place des Vosges), et ajoute la Grande Galerie au Louvre. Longue de plus de 400 mètres et large de trente-cinq mètres, cette immense extension, construite le long de la Seine, est à l’époque le plus long édifice de ce type au monde. Le roi Henri IV, promoteur des arts pour toutes les classes sociales, a invité des centaines d’artistes et d’artisans à vivre et à travailler dans les étages inférieurs du bâtiment. Cette tradition s’est poursuivie pendant deux cents ans, jusqu’à ce que l’empereur Napoléon Ier l’interdise. L’art et l’architecture de son règne sont connus depuis lors sous le nom de « style Henri IV ».

La vision du roi Henri s’étendait au-delà de la France, et il a financé plusieurs expéditions de Pierre Dugua, du Sieur de Monts et de Samuel de Champlain en Amérique du Nord qui ont vu la France revendiquer le Canada.

Relations internationales sous Henri IV

Monnaie d’Henri IV, demi écu, Saint Lô, 1589

Le règne d’Henri IV voit la poursuite de la rivalité entre la France, les souverains Habsbourg d’Espagne et le Saint-Empire romain germanique pour la maîtrise de l’Europe occidentale, un conflit qui ne sera résolu qu’après la fin de la guerre de Trente Ans.

Espagne et Italie

Pendant la lutte d’Henri pour la couronne, l’Espagne avait été le principal soutien de la Ligue catholique, et elle a essayé de contrecarrer Henri. Sous la direction d’Alexandre Farnèse, duc de Parme, une armée des Pays-Bas espagnols intervint en 1590 contre Henri et fit échouer son siège de Paris. Une autre armée espagnole aida les nobles opposés à Henri à remporter la bataille de Craon contre ses troupes en 1592.

Après le couronnement d’Henri, la guerre se poursuivit sous la forme d’un bras de fer officiel entre les États français et espagnols qui prit fin par la paix de Vervins en 1598.

Ceci permit à Henri de tourner son attention vers la Savoie, avec laquelle il était également en lutte. Leurs conflits ont été réglés par le traité de Lyon de 1601, qui a mandaté des échanges territoriaux entre la France et le duché de Savoie.

Allemagne

En 1609, l’intervention d’Henri a permis de régler la guerre de succession de Jülich par voie diplomatique.

On croyait généralement qu’en 1610, Henri se préparait à entrer en guerre contre le Saint Empire romain germanique. Ces préparatifs ont toutefois pris fin avec son assassinat et le rapprochement ultérieur avec l’Espagne sous la régence de Marie de Médicis.

Empire ottoman

Traduction bilingue franco-turque des Capitulations franco-ottomanes de 1604 entre le sultan Ahmed Ier et Henri IV de France, publiée par François Savary de Brèves en 1615

Dès avant l’accession d’Henri au trône de France, les huguenots français étaient en contact avec les morisques aragonais dans des plans contre le gouvernement des Habsbourg d’Espagne dans les années 1570. Vers 1575, des plans furent élaborés pour une attaque combinée des Morisques aragonais et des Huguenots béarnais sous les ordres d’Henri contre l’Aragon espagnol, en accord avec le roi d’Alger et l’Empire ottoman, mais ces projets échouèrent avec l’arrivée de Jean d’Autriche en Aragon et le désarmement des Morisques. En 1576, une flotte tripartite en provenance de Constantinople est prévue pour débarquer entre Murcie et Valence tandis que les Huguenots français envahissent par le nord et que les Morisques accomplissent leur soulèvement, mais la flotte ottomane n’arrive pas.Après son couronnement, Henri poursuit la politique d’alliance franco-ottomane et reçoit une ambassade du sultan Mehmed III en 1601. En 1604, un « traité de paix et de capitulation » est signé entre Henri IV et le sultan ottoman Ahmet Ier. Il accorde de nombreux avantages à la France dans l’Empire ottoman.

En 1606-7, Henri IV envoie Arnoult de Lisle comme ambassadeur au Maroc afin d’obtenir le respect des traités d’amitié passés. Une ambassade est envoyée en Tunisie en 1608 dirigée par François Savary de Brèves.

Asie extrême-orientale

Plus d’informations : Relations France-Asie

Durant le règne d’Henri IV, diverses entreprises sont créées pour développer le commerce avec les terres lointaines. En décembre 1600, une compagnie est formée par l’association de Saint-Malo, Laval et Vitré pour commercer avec les Moluques et le Japon. Deux navires, le Croissant et le Corbin, sont envoyés au cap de Bonne-Espérance en mai 1601. L’un d’eux fait naufrage aux Maldives, entraînant l’aventure de François Pyrard de Laval, qui parvient à rentrer en France en 1611. Le second navire, à bord duquel se trouve François Martin de Vitré, atteint Ceylan et commerce avec Aceh à Sumatra, mais est capturé par les Hollandais au retour au cap Finisterre. François Martin de Vitré est le premier Français à écrire un récit de voyage en Extrême-Orient en 1604, à la demande d’Henri IV, et dès lors de nombreux récits sur l’Asie seront publiés.

De 1604 à 1609, après le retour de François Martin de Vitré, Henri développe un fort enthousiasme pour les voyages en Asie et tente de créer une Compagnie française des Indes orientales sur le modèle de l’Angleterre et des Pays-Bas. Le 1er juin 1604, il délivre des lettres patentes aux marchands de Dieppe pour former la Compagnie de Dieppe, leur donnant l’exclusivité du commerce asiatique pendant 15 ans. Aucun navire n’est cependant envoyé avant 1616. En 1609, un autre aventurier, Pierre-Olivier Malherbe, revient d’une circumnavigation du globe et informe Henri de ses aventures. Il avait visité la Chine et, en Inde, avait fait une rencontre avec Akbar.

Personnage

Henry IV, Musée de Versailles

Henry IV se révéla être un homme de vision et de courage. Au lieu de mener des guerres coûteuses pour supprimer les nobles opposants, Henri les a simplement payés. En tant que roi, il a adopté des politiques et entrepris des projets visant à améliorer la vie de tous les sujets, ce qui a fait de lui l’un des souverains les plus populaires de l’histoire du pays.

Henry serait à l’origine de l’expression souvent répétée « un poulet dans chaque marmite ». Le contexte dans lequel il aurait dit cela est :

«  Si Dieu me prête vie, je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon royaume qui n’ait les moyens d’avoir le dimanche une poule dans son pot !

(Si Dieu me garde, je ferai en sorte qu’aucun paysan de mon royaume ne manquera des moyens d’avoir le dimanche une poule dans le pot !)

« 

Cette déclaration incarne la paix et la prospérité relative qu’Henri a apportées à la France après des décennies de guerre de religion et démontre à quel point il comprenait le sort de l’ouvrier et du paysan français. Cette préoccupation réelle pour les conditions de vie de la population « modeste » – qui, en dernière analyse, fournissait la base économique sur laquelle reposait le pouvoir du roi et des grands nobles – était peut-être sans équivalent parmi les rois de France. Cela rendit également Henri extrêmement populaire auprès de la population.

Les manières franches d’Henri, son courage physique et ses succès militaires contrastaient également de façon spectaculaire avec la langueur maladive et efféminée des derniers rois Valois, comme en témoigne son affirmation crue qu’il gouvernait avec « l’arme à la main et le cul sur la selle » (on a le bras armé et le cul sur la selle). Il était également un grand coureur de jupons, engendrant de nombreux enfants de plusieurs maîtresses.

Surnoms

Henry était surnommé Henri le Grand, et est également appelé en France le bon roi Henri (« the good king Henry ») ou le vert galant (« The Green Gallant », pour ses nombreuses maîtresses). En anglais, il est le plus souvent désigné sous le nom d’Henri de Navarre.

Assassinat

François Ravaillac, assassin du roi Henri IV, brandissant sa dague, dans une gravure du XVIIe siècle

Assassinat d’Henri IV, une gravure de Gaspar Bouttats

Bien qu’il ait été un homme de bonté, de compassion et de bonne humeur, et qu’il ait été très aimé de son peuple, Henri fut l’objet de tentatives d’assassinat par Pierre Barrière en août 1593. et Jean Châtel en décembre 1594.

Le roi Henri IV est assassiné à Paris le 14 mai 1610 lors de la troisième tentative de meurtre par un fanatique catholique, François Ravaillac, qui poignarde le roi dans la rue de la Ferronnerie. Le carrosse d’Henri IV a été arrêté par des embouteillages liés à la cérémonie de couronnement de la reine, comme le montre la gravure de Gaspar Bouttats. Hercule de Rohan, duc de Montbazon, était avec lui lorsqu’il a été tué ; Montbazon a été blessé, mais a survécu. Henri fut enterré à la basilique Saint Denis.

Sa veuve, Marie de Médicis, servit de régente pour leur fils de neuf ans, Louis XIII, jusqu’en 1617.

Héritage

Henri IV, Marie de’ Médicis et famille

Le règne d’Henri IV a marqué les Français pendant des générations. Une statue de lui a été construite en son honneur au Pont Neuf en 1614, quatre ans seulement après sa mort. Bien que cette statue – ainsi que celles de tous les autres rois français – ait été démolie pendant la Révolution française, elle a été la première à être reconstruite, en 1818, et elle se dresse aujourd’hui sur le Pont Neuf. Un culte autour de la personnalité d’Henri IV est apparu pendant la Restauration des Bourbons. Les Bourbons restaurés tiennent à minimiser les règnes controversés de Louis XV et Louis XVI et mettent en avant le règne du bienveillant Henri IV. La chanson « Vive Henri IV » a été populaire pendant la Restauration. En outre, lorsque la princesse Caroline de Naples et de Sicile (une de ses descendantes) donna naissance à un héritier mâle du trône de France sept mois après l’assassinat de son mari Charles Ferdinand, duc de Berry, par un fanatique républicain, le garçon fut ostensiblement nommé Henri en référence à son aïeul Henri IV. Le garçon est également baptisé selon la tradition du Béarn/Navarre, avec une cuillère de vin de Jurançon et de l’ail, imitant ainsi la manière dont Henri IV avait été baptisé à Pau. Cette coutume avait été abandonnée par les rois Bourbon ultérieurs.

La popularité d’Henri IV se poursuit lorsque la première édition de sa biographie, Histoire du Roy Henry le Grand, est publiée à Amsterdam en 1661. Elle fut écrite par Hardouin de Péréfixe de Beaumont, successivement évêque de Rhodez et archevêque de Paris, principalement pour l’édification de Louis XIV, petit-fils d’Henri IV. Une traduction en anglais a été faite par James Dauncey pour un autre petit-fils, le roi Charles II d’Angleterre. Une édition anglaise en fut tirée, qui fut publiée à Londres deux ans plus tard, en 1663.

Henry servit d’inspiration libre à Ferdinand, le roi de Navarre dans Love’s Labour’s Lost de William Shakespeare.

Monogramme royal

Tête manquante

La tête de son corps embaumé a été perdue après que des révolutionnaires aient saccagé la basilique de Saint-Denis et profané sa tombe en 1793. Une tête embaumée, réputée être celle d’Henri IV, est passée entre les mains de collectionneurs privés jusqu’à ce que le journaliste français Stéphane Gabet suive des pistes pour retrouver la tête dans le grenier d’un collecteur d’impôts à la retraite, Jacques Bellanger, en janvier 2010. Selon Gabet, un couple a acheté la tête lors d’une vente aux enchères à Paris au début des années 1900, et Bellanger l’a rachetée à la sœur en 1955. En 2010, une équipe pluridisciplinaire dirigée par Philippe Charlier, médecin légiste à l’hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches, a confirmé qu’il s’agissait de la tête perdue d’Henri IV, en utilisant une combinaison de techniques anthropologiques, paléopathologiques, radiologiques et médico-légales. La tête, de couleur brun clair, était bien conservée. Une lésion juste au-dessus de la narine, un trou dans le lobe de l’oreille droite indiquant l’utilisation prolongée d’une boucle d’oreille et une blessure faciale cicatrisée, qu’Henri IV aurait reçue lors d’une précédente tentative d’assassinat par Jean Châtel en 1594, figurent parmi les facteurs d’identification. La datation au radiocarbone a donné une date comprise entre 1450 et 1650, ce qui correspond à l’année de la mort d’Henri IV, 1610. L’équipe n’a pas été en mesure de récupérer des séquences d’ADN mitochondrial non contaminées à partir de la tête, de sorte qu’aucune comparaison n’a été possible avec d’autres restes du roi et de ses parents de sexe féminin. Bellanger a fait don de la tête du roi à Louis Alphonse, duc d’Anjou, le plus ancien descendant du roi. L’Anjou avait décidé de réinhumer la tête dans la basilique-cathédrale de Saint-Denis après une messe et des funérailles nationales en 2011. D’autres preuves confirmant l’identité de la tête d’Henri IV ont été apportées en 2012 lorsque l’ADN des échantillons de tissus a été comparé à celui du roi Louis XVI. Après sa décapitation, le sang de Louis XVI a été absorbé avec un mouchoir et conservé dans une gourde décorée pour célébrer la Révolution française. Les analyses d’ADN des chromosomes Y, qui ont également confirmé la véracité de la légende concernant le sang de Louis XVI dans la gourde, ont montré que les hommes étaient apparentés par le père. Le rapport de vraisemblance de l’appartenance des deux échantillons à des hommes séparés par sept générations (par opposition à des hommes non apparentés) a été estimé à « 246,3 ». Carles Lalueza-Fox, chercheur en paléogénomique dans l’étude, tente d’utiliser l’échantillon de Louis XVI pour reconstituer l’ensemble de son génome. Cependant, de nouvelles analyses génétiques réalisées par le Dr Larmuseau Maarten et le professeur Jean-Jacques Cassiman en 2013 réfutent apparemment les affirmations selon lesquelles la tête serait celle d’Henri IV.

Généalogie

Article principal : Succession d’Henri IV de France

Ancêtres

Ancêtres d’Henri IV de France

Descendance patrilinéaire

Descendance patrilinéaire

La patrilinéaire d’Henri est la lignée dont il descend de père en fils.

La descendance patrilinéaire est le principe de l’appartenance aux maisons royales, car elle peut être retracée à travers les générations – ce qui signifie que si le roi Henri devait choisir un nom de maison historiquement exact, ce serait Robertian, car tous ses ancêtres de lignée masculine ont été de cette maison.

Henry est un membre de la maison de Bourbon, une branche de la dynastie capétienne et des Robertiens.

La patrilinéaire d’Henry suit les Bourbon-Vendôme, les rois de France, et les comtes de Paris et de Worms. Cette lignée peut être retracée sur plus de 1 200 ans, de Robert de Hesbaye à nos jours, en passant par les rois de France &de Navarre, d’Espagne et des Deux-Siciles, les ducs de Parme et les grands-ducs de Luxembourg, les princes d’Orléans et les empereurs du Brésil. C’est l’une des plus anciennes patrilles royales d’Europe.

  1. Robert II de Worms et du Rheingau (Robert de Hesbaye), 770 – 807
  2. Robert III de Worms et du Rheingau, 808 – 834
  3. Robert IV le Fort, 820 – 866
  4. Robert Ier de France, 866 – 923
  5. Hugues le Grand, 895 – 956
  6. Hugues Capet, 941 – 996
  7. Robert II de France, 972 – 1031
  8. Henri Ier de France, 1008-1060
  9. Philippe Ier de France, 1053-1108
  10. Louis VI de France, 1081-1137
  11. Louis VII de France, 1120-1180
  12. Philippe II de France, 1165-1223
  13. Louis VIII de France, 1187-1226
  14. Louis IX de France, 1215-1270
  15. Robert, comte de Clermont, 1256-1317
  16. Louis Ier, duc de Bourbon, 1279-1342
  17. Jacques Ier, comte de La Marche, 1319-1362
  18. Jean Ier, comte de La Marche, 1344-1393
  19. Louis, comte de Vendôme, 1376-1446
  20. Jean VIII, comte de Vendôme, 1428-1478
  21. François, Comte de Vendôme, 1470-1495
  22. Charles de Bourbon, duc de Vendôme, 1489-1537
  23. Antoine, roi de Navarre, duc de Vendôme, 1518-1562
  24. Henry IV, roi de France et de Navarre, 1553-1610

Mariages et enfants légitimes

Articles principaux : Descendants d’Henri IV de France et Épouses et maîtresses d’Henri IV de France

Le 18 août 1572, Henri épouse sa cousine germaine Marguerite de Valois ; leur mariage sans enfant est annulé en 1599. Son mariage ultérieur avec Marie de Médicis, le 17 décembre 1600, a produit six enfants :

Nom Naissance Décès Notes
Louis XIII, Roi de France 27 septembre 1601 14 mai 1643 Marié à Anne d’Autriche en 1615
Elisabeth, reine d’Espagne 22 novembre 1602 6 octobre 1644 Marié à Philippe IV, roi d’Espagne, en 1615
Christine Marie, duchesse de Savoie 12 février 1606 27 décembre 1663 Était mariée à Victor Amadeus Ier, duc de Savoie, en 1619
Nicolas Henri, duc d’Orléans 16 avril 1607 17 novembre 1611
Gaston, Duc d’Orléans 25 avril 1608 2 février 1660 Marié (1) à Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, en 1626
Marié (2) à Marguerite de Lorraine en 1632
Henrietta Maria, reine d’Angleterre, reine d’Ecosse, et reine d’Irlande 25 novembre 1609 10 septembre 1669 Est mariée à Charles Ier, roi d’Angleterre, roi des Écossais et roi d’Irlande, en 1625

Armorial

Les armes d’Henri IV ont changé tout au long de sa vie, alors qu’il passait du statut de fils d’un petit noble franco-navarrais à celui d’héritier de la France puis de roi :

Armes d’Henri IV de France comme roi de Navarre et duc de Vendôme et de Bourbon (1572-1589)

Armes d’Henri III de Navarre comme duc de Boubon et héritier présomptif du trône de France.svg

Armes d’Henri et de la Maison de Bourbon en tant que Rois de France et de Navarre (1589-1789)

Grand blason royal d’Henri et de la Maison de Bourbon en tant que rois de France et de Navarre (1589-1789)

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Notes

  1. Baird, Henry M., Les huguenots et Henri de Navarre, vol. 2, (Charles Scribner’s Sons:New York, 1886), 486.
  2. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Paris, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 2-7242-0785-8) p. 399.
  3. Le Figaro, « Henri IV, Dès sa mort, il entre dans la légende », 1/8/2009
  4. de La Croix, 179-180.
  5. Le récit officiel, Labyrinthe royal… cité dans Jean Seznec, La survie des dieux païens, (B.F. Sessions, tr.) 1995:26.
  6. de La Croix, 182.
  7. ‘,L’Encyclopédie de l’Islam : Fascicules 111-112 : Masrah Mawlid’, par Clifford Edmund Bosworth p.799. Google Livres. http://books.google.com/books?id=PvwUAAAAIAAJ&pg=PA799. Consulté le 19 décembre 2010.
  8. ‘,Divisé par la foi’, par Benjamin J. Kaplan p.311. Google Books. http://books.google.com/books?id=wGJjSvehY5MC&pg=PA311. Consulté le 19 décembre 2010.
  9. 28.0 28.1 Les Morisques d’Espagne : leur conversion et leur expulsion par Henry Charles Lea p. 281 –
  10. L. P. Harvey. Les musulmans en Espagne, 1500 à 1614. Google Books. p. 343. http://books.google.com/books?id=U-kQJr-D_ikC&pg=PA343. Consulté le 19 décembre 2010.
  11. L’Orient rencontre l’Occident : La France et l’Empire ottoman au XVIIIe siècle Fatma Müge Göçek p.9
  12. 31.0 31.1 Randall Lesaffer, Traités de paix et droit international dans l’histoire européenne p.343
  13. Asma Moalla, « La régence de Tunis et la Porte ottomane, 1777-1814 », p.59
  14. 33.0 33.1 33.2 33.3 L’Asie dans la fabrication de l’Europe, volume III : un siècle d’avance. Livre 1 de Donald F. Lach pp. 93-94
  15. 34.0 34.1 34.2 The Cambridge History of the British Empire », p.61. Google Books. http://books.google.com/books?id=Y-08AAAAIAAJ&pg=PA61. Consulté le 19 décembre 2010.
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  17. Une histoire de l’Inde moderne, 1480-1950 par Claude Markovits p.144 : Le récit des expériences de François Martin de Vitré « incita le roi à créer une compagnie à l’image de celle des Provinces-Unies »
  18. l’Académie Française : Dictionnaire de la langue française (Institut de France. 6e édition. 1835) : ‘C’est un vert galant’ se dit d’un homme vif, alerte, qui aime beaucoup les femmes et qui s’empresse à leur plaire. É.Littré : Dictionnaire Française (Hachette. 1863): Hommme vif, alerte, vigoreux et particulièrement empressé auprès de femmes. Grand Larousse de la Langue Française (Paris. 1973): Homme entreprenant auprès de femmes. And see Discussion under the heading Vert Galant – A look at the Dictionaries
  19. Baird, Vol. 2, 367.
  20. Baird, Vol. 2, 368.
  21. Pierre de l’Estoile, Journal du règne de Henri IV. Paris: Gallimard, p 84, 1960.
  22. Knecht, Robert J. The Murder of le roi Henri, History Today. May 2010 issue.
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  24. G.R. Hibbard (editor), Love’s Labour’s Lost (Oxford University Press, 1990), p.49
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  27. 46.0 46.1 46.2 « Des tests montrent que la tête du roi de France Henri IV est « authentique » ». BBC News Online. 2010-12-15. http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-11996981. Consulté le 2013-01-02.
  28. « Ancien mystère du roi français décapité (vidéo) ». BBC News Online. 2010-12-17. http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-12015335. Consulté le 2013-01-02.
  29. 48,0 48,1 « Le crâne royal retourne dans la famille après 200 ans ». Parramattasun.com.au. 2010-12-17. http://www.parramattasun.com.au/news/world/world/general/royal-skull-goes-back-to-family-after-2oo-years/2029488.aspx. Consulté le 2012-08-23.
  30. http://www.fsijournal.org/article/S0379-0738(12)00536-1/abstract
  31. Ghose, Tia (2013-01-02). « La courge contient le sang du roi décapité Louis XVI ». LiveScience. http://www.livescience.com/25914-squash-holds-king-louis-xvi-blood.html. Retrieved 2013-01-02.
  32. Larmuseau Maarten H.D. (9 octobre 2013). « La généalogie génétique révèle le véritable haplogroupe Y de la Maison de Bourbon contredisant l’identification récente des restes présumés de deux rois français ». http://www.nature.com/ejhg/journal/vaop/ncurrent/full/ejhg2013211a.html. Consulté le 5 novembre 2013.
  33. Robert Knecht, France de la Renaissance, généalogies ; Baumgartner, tableaux généalogiques.

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  • (2002). Les guerres de religion françaises, 1562-1598. Oxford : Osprey. ISBN 1-84176-395-0.
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Lecture complémentaire

Non-fiction

  • Baumgartner, Frederic J. (1995). La France au seizième siècle. Londres : Macmillan. ISBN 0-333-62088-7.
  • Briggs, Robin (1977). Early Modern France, 1560-1715. Oxford : Oxford University Press. ISBN 0-19-289040-9.
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  • Buisseret, David (1990). Henri IV, roi de France. New York : Routledge. ISBN 0-04-445635-2.
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  • Greengrass, Mark (1984). La France à l’époque d’Henri IV : la lutte pour la stabilité. Londres : Longman. ISBN 0-582-49251-3.
  • Holt, Mack P. (2005). Les guerres de religion françaises, 1562-1629. Cambridge : Cambridge University Press. ISBN 0-521-83872-X.
  • Lee, Maurice J. (1970). Jacques Ier & Henri IV : un essai de politique étrangère anglaise, 1603-1610. Urbana : University of Illinois Press. ISBN 0-252-00084-6.
  • LLoyd, Howell A. (1983). The State, France, and the Sixteenth Century. Londres : George Allen et Unwin. ISBN 0-04-940066-5.
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  • Love, Ronald S. (2001). Blood and Religion : La conscience d’Henri IV, 1553-1593. Montréal : Presses universitaires McGill-Queen’s. ISBN 0-7735-2124-0.
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  • Mousnier, Roland (1973). L’assassinat d’Henri IV : le problème du tyrannicide et la consolidation de la monarchie absolue française au début du XVIIe siècle. Traduit par Joan Spencer. Londres : Faber and Faber. ISBN 0-684-13357-1.
  • Pettegree, Andrew (2002). L’Europe au seizième siècle. Oxford : Blackwell. ISBN 0-631-20704-X.
  • Pitts, Vincent J (2009). Henri IV de France : Son règne et son époque. Baltimore : The Johns Hopkins University Press. ISBN 978-0-8018-9027-7.
  • Salmon, J. H. M. (1975). La société en crise : La France au seizième siècle. Londres : Ernest Benn. ISBN 0-510-26351-8.
  • Sutherland, N. M. (1973). Le massacre de Saint-Barthélemy et le conflit européen, 1559-1572. Londres : Macmillan. ISBN 0-333-13629-2.
  • (1980). La lutte huguenote pour la reconnaissance. New Haven : Yale University Press. ISBN 0-300-02328-6.
  • (1984). Princes, politique et religion, 1547-1589. Londres : Hambledon Press. ISBN 0-907628-44-3.
  • (2002). Henri IV de France et la politique de la religion, 1572-1596. 2 volumes. Bristol : Elm Bank. ISBN 1-84150-846-2.
  • Wolfe, Michael (1993). La conversion d’Henri IV : politique, pouvoir et croyance religieuse dans la France du début de l’époque moderne. Cambridge, Mass. : Harvard University Press. ISBN 0-674-17031-8

Fiction

  • George Chapman (1559?-1634), The Conspiracy and Tragedy of Charles, Duke of Byron (1608), éd. John Margeson (Manchester : Manchester University press, 1988).
  • Alexandre Dumas, La Reine Margot (1845)
  • Heinrich Mann, Die Jugend des Königs Henry Quatre (1935) ; Die Vollendung des Königs Henry Quatre (1938) (allemand)
  • M. de Rozoy, Henri IV, Drame lyrique (1774). (Français)
Wikimedia Commons propose des médias liés à Henri IV de France.
  • Henri IV – Un règne inachevé Site officiel édité par le ministère français de la Culture
Henry III de Navarre & IV de France
Maison de Bourbon
Branche cadette de la dynastie capétienne

Né : 13 décembre 1553 Décédé : 14 mai 1610

Titres royaux
Précédé par
Jeanne III
Roi de Navarre
9 juin 1572 – 14 mai 1610
Succédé par
Louis. XIII et II
Précédé par
Henry III
Roi de France
2 août 1589 – 14 mai 1610
Précédé par
Jeanne III
Co.Prince d’Andorre
9 juin 1572 – 14 mai 1610
Noblesse française
Précédé de
Antoine de Navarre
Duc de Vendôme et de Beaumont ;
Comte de Marle, La Fère et Soissons
17 novembre 1562-1607
Fusionné à la couronne
Précédé de
Jeanne III de Navarre
Duc d’Albret
Comte de Foix, d’Armagnac, de Comminges,
Bigorre, de Limoges et du Périgord ;
Viscount de Béarn;
Lord du Donezan
9 juin 1572-1607

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