Un mini AVC est plus susceptible de se produire chez les personnes âgées que chez les jeunes adultes. Il est important de connaître les symptômes d’un mini AVC, ainsi que la réponse appropriée si vous ou un proche âgé subit un épisode. Lisez la suite ci-dessous pour savoir comment ce dangereux dysfonctionnement neurologique peut survenir chez les seniors.
Qu’est-ce qu’un mini-AVC ?
Le terme médical pour un mini-AVC est un accident ischémique transitoire (AIT). Il est défini comme étant un dysfonctionnement cérébrovasculaire temporaire, causé par un manque de flux sanguin dans le cerveau ou la moelle épinière. Bien que les symptômes soient très similaires à ceux d’un AVC, ils disparaissent dans les 24 heures, la plupart des cas durant moins d’une heure. Parfois, les symptômes peuvent s’estomper en une minute à peine. Contrairement à un accident vasculaire cérébral ordinaire, il n’entraînera pas de handicaps permanents et ne provoquera pas de véritables lésions cérébrales.
Cela ne signifie pas pour autant que les mini-AVC ne sont pas une source d’inquiétude.
Les mini-AVC sont-ils dangereux ?
En bref, oui. Bien que les mini-AVC ne causent pas eux-mêmes de dommages physiques réels, ils sont presque toujours un signe d’avertissement qu’une personne âgée risque d’avoir un AVC complet. En fait, environ 1 personne sur 3 qui a un mini-AVC aura un AVC plus tard. Le risque d’accident vasculaire cérébral est en fait le plus élevé dans les 48 heures qui suivent un accident ischémique transitoire.
Pour cette raison, si vous ou un soignant êtes témoin d’un mini AVC chez un proche âgé, il ne faut pas le prendre à la légère. Connaître les signes et les symptômes peut aider une personne âgée à obtenir un traitement médical le plus rapidement possible. Une étude publiée l’année dernière, qui a interrogé 1 000 personnes ayant subi des mini-AVC, a révélé qu’environ la moitié des sujets n’avaient pas consulté un médecin dans les trois heures suivant l’apparition des symptômes.
Quels sont les premiers signes (symptômes) d’un mini-AVC ?
Si vous connaissez déjà les symptômes de l’AVC, alors vous connaissez les symptômes du mini-AVC ; ils sont très similaires, et pour cette raison, il est impossible de savoir si la personne âgée subit un AVC complet ou un mini-AVC pendant qu’il se produit. La seule différence notable entre les deux est la brièveté des symptômes d’un mini AVC.
Les symptômes les plus courants d’un mini AVC (AIT) sont :
- Brouillage des mots et difficulté de compréhension de la parole;
- Débattement ou problèmes d’équilibre;
- Confusion ;
- Double vision ou perte de vue d’un ou des deux yeux;
- Syncope (évanouissement);
- Maux de tête intenses;
- Nombre ou faiblesse d’un seul côté du corps.
Bien que les symptômes de l’AIT passent normalement rapidement, il est tout de même important de se rendre compte de la gravité et d’appeler le 911 si une personne âgée présente des symptômes semblables à ceux d’un accident vasculaire cérébral.
Quels sont les facteurs de risque de l’AIT ?
Certains facteurs peuvent mettre une personne âgée à risque d’avoir des mini-AVC, menant potentiellement à des AVC majeurs. Certains de ces facteurs de risque comprennent :
- Des antécédents familiaux d’AVC;
- Fibrillation auriculaire (trouble cardiaque);
- Diabète;
- Haute pression artérielle;
- Maladie de l’artère carotide ;
- Tabagisme et consommation excessive d’alcool;
- Cholestérol élevé;
Il est également important de noter que les personnes âgées sont plus susceptibles de subir un épisode d’AIT que les jeunes adultes, et que les femmes en subissent plus fréquemment que les hommes. Curieusement, les accidents vasculaires cérébraux sont plus fréquemment signalés le lundi que n’importe quel autre jour de la semaine.
Traitement
Le traitement d’un AIT vise à prévenir un accident vasculaire cérébral complet ; si une personne âgée subit un mini accident vasculaire cérébral qui n’est pas traité, il est probable qu’elle subira un accident vasculaire cérébral majeur dans les trois mois qui suivent.
Un médecin effectuera généralement différents tests de diagnostic, tels qu’une IRM ou un scanner, afin de déterminer la cause. Si le médecin pense qu’un trouble cardiaque pourrait en être la cause, il peut également prescrire un test tel qu’un contrôle du rythme cardiaque ou une tomographie par ordinateur. Souvent, des anti-coagulants, également appelés anticoagulants, seront administrés à long terme afin de prévenir la formation de caillots sanguins dans le cerveau.
L’aspirine est également très fréquemment prescrite, car elle rend les plaquettes dans votre sang moins susceptibles de se réunir et de coaguler dans les vaisseaux du cerveau.