Maison William K. Vanderbilt

Le salon, conçu et construit par Jules Allard.

On entrait à l’intérieur depuis la Cinquième Avenue par un vestibule d’entrée. Le vestibule s’ouvrait sur un grand hall de 60 pieds (18 m) de long, qui pouvait être utilisé pour accéder à toutes les pièces primaires du premier étage. Le grand hall est revêtu de pierre de Caen, comme une grande partie de l’intérieur. Elle a été travaillée et sculptée avec des reliefs décoratifs. Formant un « T » à partir du centre droit du grand hall, se trouvait le grand escalier en pierre, avec une énorme cheminée sculptée de manière élaborée sur le mur opposé.

La première des pièces principales en entrant dans le grand hall par l’est était la bibliothèque de 18 par 14 pieds (5,5 m × 4,3 m), avec des lambris de la Renaissance française du 16ème siècle couvrant les murs. De l’autre côté se trouvait le salon de 10,1 m × 5,5 m (33 x 18 pieds). Il est orné de boiseries en noyer, sculptées dans le style de Grinling Gibbons. À côté du parloir se trouve le salon de style Louis Quinze, de 10 m sur 12 m, conçu et construit à Paris par Jules Allard. Cette pièce a contribué à lancer à New York le goût pour les intérieurs français du XVIIIe siècle. Son meuble le plus important était un secrétaire en ébène, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art, construit par Jean Henri Riesener pour Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud. Le point central du salon était le plafond, peint de scènes mythologiques par Paul-Jacques-Aimé Baudry. Ce dernier avait récemment réalisé des peintures de plafond pour le Palais Garnier. Au-delà du salon se trouve la salle du petit-déjeuner, qui mesure 6,1 m sur 8,2 m, et le garde-manger attenant. À l’extrémité ouest du grand hall, on accède à la salle de banquet. Avec ses 15 m × 11 m et ses deux étages, c’était la plus grande pièce de la maison. Elle était de style gothique, avec des lambris de sept pieds de haut, surmontés de murs en pierre de Caen. L’une des extrémités de la pièce contenait une double cheminée massive avec des cariatides en marbre supportant un trumeau en chêne de Karl Bitter. Une galerie du deuxième étage surmontait l’ensemble de la cheminée. À l’extrémité opposée de la salle se trouvait une galerie de musiciens. La salle de banquet était éclairée par un grand vitrail d’Eugène Oudinot.

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