Le pêcheur à l’appât naturel, à quelques exceptions près, utilisera une espèce proie commune du poisson comme appât. L’appât naturel utilisé peut être vivant ou mort. Les appâts naturels courants comprennent les vers, les sangsues (notamment la sangsue Nephelopsis obscura), les vairons, les grenouilles, les salamandres et les insectes. Les appâts naturels sont efficaces en raison de la texture, de l’odeur et de la couleur réalistes de l’appât présenté. Le fromage est connu pour être un appât très réussi en raison de son odeur forte et de ses couleurs claires.
VersEdit
Le ver de terre commun est un appât universel pour la pêche à la ligne en eau douce. Les larves, les asticots, les sauterelles, les abeilles et les fourmis sont utilisés comme appât pour la pêche à la truite, bien que de nombreux pêcheurs à la ligne pensent que le ver de terre est supérieur à tout autre appât. Dans les climats méridionaux, les poissons de lac comme la brème réagissent à des appâts en pain de la taille d’une bouchée.
La plupart des espèces courantes de vers de terre, comme le Lumbricus terrestris, que l’on peut déterrer dans le jardin, sont éminemment adaptées à la pêche en eau douce. Cependant, ils ne font pas de bons candidats pour la lombriculture, car ils creusent profondément (anéciques) et ne se reproduisent pas facilement dans des bacs peu profonds. Les vers rouges du compost, comme le ver rouge ou le ver nocturne européen, sont de meilleurs candidats à l’élevage, car ils sont épigés (vivant en surface) et détritivores. Le noctambule européen est très recherché parce qu’il tolère des températures proches du gel et qu’il est l’un des rares vers de terre adaptés à la pêche en eau salée.
Propagation des maladiesModifier
La capture, le transport et l’élevage de poissons appâts peuvent propager des organismes nuisibles entre les écosystèmes, les mettant en danger. En 2007, plusieurs États américains ont adopté des réglementations visant à ralentir la propagation des maladies des poissons, notamment la septicémie hémorragique virale, par les poissons-appâts. En raison du risque de transmission du Myxobolus cerebralis (maladie du tourbillon), les truites et les saumons ne doivent pas être utilisés comme appâts.
Les pêcheurs peuvent augmenter la possibilité de contamination en vidant les seaux à appâts dans les lieux de pêche et en collectant ou en utilisant les appâts de manière inappropriée. Le transport de poissons d’un endroit à un autre peut enfreindre la loi et provoquer l’introduction de poissons étrangers à l’écosystème.