Abondance des espèces dans l’ordination

TERMES SOMEBASIQUES en ce qui concerne l’abondance des espèces dans l’ordination

(Voirégalement le glossaire des termes de l’ordination)

Richesse des espèces – Le nombre d’espèces dans une unité donnée et définie comme un piège, un quadrat, un lac, un comté, etc. La richesse en espèces est toujours un nombre entier.

Abondance – Une certaine mesure de la quantité d’une espèce dans un échantillon. Parfois appelée « performance ». Exemples :densité, nombre de couples reproducteurs, biomasse, surface terrière, fréquence, couverture,surface territoriale, présence.

Densité : nombre d’individus par unité de surface ou de volume. Par exemple , si 11 phoebes ont été trouvés dans 5 ha, la densité serait de 2,2/ha.

Fréquence : La proportion ou le pourcentage de sous-échantillons qui contiennent l’espèce. Si des phoebes ont été trouvés dans 5 points d’observation sur 8, leurfréquence serait de 5/8 = 0,625

Surface basale : Couramment utilisée pour les plantes ligneuses. La surface de la section transversale de tous les arbres d’une espèce donnée combinés. Si trois sycomores ont été trouvés dans un quadrat de 10 ha, et que les arbres mesurent 1 cm, 2 cm et 10 cm de diamètre, la surface basale sera de :

Couverture : Une mesure de la projection verticale sur le sol. Elle peut inclure ou non des chevauchements. Si elle est basée sur des échantillons d’épingles, la couverture inclut généralement les chevauchements, mais si elle est basée sur des estimations visuelles, elle ne le fait généralement pas. Pour les estimations visuelles, certains comptent l' »espace vide » à l’intérieur d’une touffe et d’autres non.

La couverture est souvent résumée par de larges « échelles de couverture-abondance ». C’est souvent suffisant si l’on s’intéresse uniquement à la variation spatiale dans un environnement très hétérogène, ou à la variation temporelle à long terme. Cependant, il vaudrait mieux être beaucoup plus précis si l’on s’intéresse au suivi de schémas à échelle fine.

Biomasse : Habituellement la biomasse sèche, mais parfois extrapolée à partir de la biomasse humide. La biomasse est parfois estimée par « l’analyse dimensionnelle »,qui est basée sur des équations de régression.

b0, b1, b2,etc. sont déterminés à partir d’un nombre modeste d’arbustes.

Présence : Conceptuellement facile, mais il y a quelques subtilités :

  • Compter les individus morts ?
  • Découvert ou couvert ?
  • Fertile ou pas ?
  • Nidification ou accidentelle ?

Relativeabundance:L’abondance d’une espèce (par n’importe quelle mesure), divisée par l’abondance totale de toutes les espèces combinées. S’il y a 2,2 phoebes/ha, 3,6 pics/ha, et 3,2 viréos aux yeux rouges/ha, et aucune autre espèce, la densité relative des oiseaux serait

phoebes : (2,2/ha)/(9/ha) = 0,244
picornes : (3,6/ha)/(9/ha) = 0,400
vireos : (3,2/ha)/(9/ha) = 0,356

Si la fréquence des phoebes est de 0,625, la fréquence des pics est de 0,500, et la fréquence des viréos est de
1,000, alors la FRÉQUENCE RELATIVE des oiseaux serait de

phoebes : (0,625)/(2,125) = 0,294
picornes : (0,500)/(2,125) = 0,235
vireos : (1,000)/(2,125) = 0,471

Si la surface terrière des sycomores est de 8,25cm2/ha, la surface terrière des peupliers est de 105,32cm2/ha, la surface terrière des redbuds est de 10,25cm2/ha, et la surface terrière des ormes glissants est de 89,20cm2/ha, et qu’il n’y a pas d’autres arbres, alors la surface terrière relative (plus communément appelée dominance relative) de chaque espèce est :

La somme des abondances relatives doit être égale à l’unité (sauf peut-être pour une erreur d’arrondi). Notez que l’abondance relative n’a pas d’unité (elle est sans dimension). Alternativement, les abondances relatives peuvent être exprimées en pourcentage.
Composition des espèces – Une liste de toutes les espèces dans cette unité définie,ainsi qu’une certaine mesure de l’abondance (souvent l’abondance relative).

La composition des espèces peut être considérée comme un vecteur – c’est-à-dire une colonne de nombres.Si elle est basée sur l’abondance relative, la somme des nombres doit être égale à 1 ou 100 %.

L’ordonnancement, la classification et l’analyse directe des gradients tentent tous derévéler des modèles de composition des espèces.

Que faire si vous avez plus d’une mesure d’abondance ou de performance pour chaque espèce ? Vous pouvez :
1) les analyser toutes séparément – cela peut donner de nouveaux aperçus
2) déterminer laquelle est la « meilleure » pour vos objectifs
3) créer une valeur d’importance synthétique.

Les valeurs d’importance (VI) sont généralement soit la somme, soit la moyenne des mesures d’abondance relative. La valeur d’importance la plus couramment utilisée dans les forêts est la somme de la densité relative, de la fréquence relative et de la dominance relative, chacune étant exprimée en pourcentage.

Dans ce cas, l’IV minimum possible est 0, et le maximum possible est 300.

Pour les besoins de l’analyse, il n’y a pas de différence entre la somme ou la moyenne, ou si vous utilisez des valeurs relatives exprimées en proportion ou en pourcentage. En effet, les différentes méthodes sont des combinaisons linéaires les unes des autres.

Notez que la « fréquence relative » nécessite une sorte de sous-échantillon au sein d’un échantillon. Comme de nombreuses études ne comprennent pas de sous-échantillons, la VI est souventcalculée comme la moyenne de la densité relative et de la dominance.

Un avantage de l’utilisation de la VI est qu’elle atténue les effets des grands individus uniques, ou des espèces peu fréquentes qui, lorsqu’elles sont présentes, sont très abondantes (par exemple, les jaseurs des cèdres, les arbustes à plusieurs tiges).



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